Sting et son aux 3,000 voix...
Pour sa tournée anniversaire Back to bass tour, Sting et son équipe se sont posés hier soir au Galaxie d’Amnéville le temps d’un concert rock. Le fidèle Englishman a régalé son public. C’est certain, touché en plein cœur.
Sting, ses quatre musiciens, sa choriste et son impressionnant chœur de 3,000 voix. Ou plutôt l'histoire d'un mythe qui a le pouvoir de rassembler dans une méme salle un public composé de trois, quatre, voire cinq générations. L'Englishman a fait escale hier soir au Galaxie d’Amnéville pour une aventure sonore revisitant les triomphes du passé et explorant des petits bijoux moins connus, réjouissant les fans de la première heure.
Le chanteur, qui a très tôt révélé au monde musical ses talents d'instrumentiste, joue les prolongations d'une tournée entamée il y a plus d'un an Outre-Atlantique à l'occasion de son 60th anniverşaire. Et surtout de la sortie, en 2011, de '25 Years' ou 25 années de temps forts d'une carrière solo quasi sans fausses notes, compilées dans un mème album.
The Back to Bass tour est pour l'ex-leader de Police, comme pur son public, l'occasion de revenir aux premières amours, celles d'un son plus rock pour un tour d'horizon d'un quart de siècle de répertoire. Le chanteur y joue à la basse les chansons emblématiques de sa carrière endurante, de ses débuts dans Police aux presque trois décennies de sa carrière solo. La voix est intacte, le plaisir sur scène est éclatant autant que la volonté de se donner à un public qui semble ne jamais l'avoir oublié. Alors il n'a pas été épargné, reprenant en chœur 'Englishman In New York', 'Driven To Tears', 'Message In A Bottle' ou encore l'incontournable 'Roxanne'. Ses tubes, version basse, sont réduits à l'essential et n'ont pas pris une ride. Sting entretient, dans un français quasi parfait, une complicité avex son public pour partager avec lui du bon rock et du bon son. Preuve à Amnéville, entre autres, que le succès ne s'est jamais démenti. Sting, qui confiait à l'aube de ses 60 ans qu'il pensait que le meilleur de l'ècriture, ètait encore devant loi. Une promesse de beaux retours.
(c) Républicain Lorrain