Sting put the fireworks back in Monaco as the Police and solo singer thrilled an elite audience...
The standing-room-only crowd squealed to all the Police hits (him being recently off that reunion tour) and his solo hits.
With a full orchestra backing him under the Cote'd Azur nighttime skies, he played lead guitar, sang and did everything but clean the stage up afterwards.
And there was plenty to clean up - it seemed all the bejeweled grande dames of Monaco rushed the stage, throwing roses and other more personal items to Sting.
He played for two hours and three encores, with the biggest applause held (breathlessly) for 'Every Breath You Take'. By the end of the song people were standing and dancing on the tables.
This report out of the Sportina in Monaco (technically the Sporting Monte-Carlo des Etoiles on Ave. Princesse Grace) wowed the world's wealthiest, but a song about a hooker named 'Roxanne' had them reduced to tears. Tickets ran for $500 and WAY up on the Internet.
An 'Englishman in New York' also transmitted to the international gathering, even though Sting just often played under a spotlight on a small guitar, making everything seem intimate.
(c) Hollywood Today by John Pierson
Sting chef d’orchestre à Monaco...
Les versions symphoniques des plus grands succès de l’ex-leader du groupe Police ont séduit un nombreux public.
Les expériences d’orchestration symphonique de tubes rock et pop n’ont jusqu’ici jamais rien donné de vraiment écoutable, suscitant au mieux ennui et indifférence (Peter Gabriel), au pire ridicule et railleries (Deep Purple).
Il faut croire que les mélodies de Police se prêtent mieux à l’exercice, ou que Sting a enfin trouvé la formule magique qui permet d’arranger ses chansons en version classique sans qu’elles perdent leur puissance émotionnelle, ni leur saveur particulière. Pourtant, même si l’album Symphonicities, publié l’été dernier, avait pu séduire, on ne s’attendait pas à prendre autant de plaisir à écouter en live les versions orchestrales des tubes de l’ex-fontman de Police.
Le show donné lundi soir au Sporting Club de Monte Carlo par Sting et l’orchestre national de Slovénie (dirigé par l’étonnante Sarah Hicks), restera parmi les grands souvenirs de l’été. Il faut dire que même s’il a fallu se serrer sur scène pour faire place aux 45 musiciens de l’orchestre et au groupe de Sting (Dominic Miller guitare, Rhani Krija batterie, Ira Coleman basse et Jo Lawry chœurs), la salle des étoiles et son acoustique exceptionnelle étaient l’écrin idéal pour accueillir ce type de concert. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé qui s’était pressé pour réserver, malgré le prix élevé du ticket (220 euros par personne en formule repas+spectacle).
En grande forme physique et plutôt en voix, détendu et s’exprimant en français autant que possible, Sting a tout de suite mis la salle dans sa poche en enchaînant les tubes ('Every Little Thing She Does', 'Englishman in New York', 'Roxanne'), sa voix reconnaissable entre mille trouvant rapidement toute sa place au milieu des cordes, des cuivres et des percussions, parfois tonitruantes comme sur la très martiale introduction de 'Russians'.
Prouvant que l’on peut tout faire avec un (bon) orchestre symphonique, y compris du punk rock ('Next to You') , de la country ('Cowboy Song') et du raï ('Desert Rose'), l’ex-leader de Police a livré presque deux heures durant un concert qui restera dans les annales du Sporting. La classe à l’état pur.
(c) Nice Matin