Le talent et la simplicité...
Dans le cadre de sa tournée 'Back To Bass', la Rockhal accueillait Sting pour un concert intimiste.
Les légendes défilent ces temps-ci à la Rockhal. Après Chris Rea samedi, c'était au tour de Sting d'y prendre ses quartiers, dans une configuration en places assises accentuant la sensation de proximité. Et c'est un jeune sexagénaire affûté comme au premier jour qui arrivait sur scène, affublé de ses musiciens. Et de sa basse, qu'il a spécialement retrouvée à l'occasion de cette tournée 'Back to Bass'.
Sting entonnait 'All This Time', comme pour mieux exorciser le temps qui passe. Mais, à le voir dans son tee-shirt près du corps, les muscles saillants, le temps ne semblait pas avoir d'emprise sur lui. Les morceaux de sa carrière solo 'I Hung My Head', 'Fields of Gold', qu'il introduisait par une anecdote dans un français parfait, croisaient les titres plus rythmés de la période Police ('Demolition Man', 'Driven To Tears'). Sans oublier les incontournables 'Desert Rose' ou 'Every Breath You Take' en rappel.
L'occasion pour l'artiste de faire un bilan après un quart de siècle en solo, cette tournée donne l'occasion à Sting, comme lundi à la Rockhal, de célébrer cet anniversaire avec ses fans fidèles. Car le Britannique donne, reçoit, il est sincère, prend toujours autant de plaisir et ça se voit.
(c) L'Essential by Cédric Botzung